Écrit par l’équipe AquaPROnie lors du cours EDE 2017
Le problème actuel de l’agriculture conventionnelle
L’utilisation abusive des produits chimiques dans l’industrie agroalimentaire est aujourd’hui devenue une dépendance globalisée. La plantation de semences génétiquement modifiées résistant à l’utilisation de pesticides industriels permet aux cultivateurs de travailler moins en maximisant les profits et s’assurer une récolte… mais à quel prix ?
Cette méthode d’agriculture est efficace à court terme, mais au bout de quelques années, les produits chimiques auront détruit plus de 80% de la vie dans les sols aspergés, sans oublier le débalancement de l’écosystème environnant. Juste les semences modifiées pourront y résister. Le surplus de nitrate se retrouve aussi dans les nappes phréatiques menaçant notre santé et celle d’autres êtres vivants. En procédant de cette manière: la monoculture est dépendante des fertilisants et pesticides généralement fournis par la même compagnie, ce qui engendre en premier lieu un monopole sur le marché de l’alimentation. De plus, nous observons la destruction environnementale (et sociale) causée par l’utilisation de pesticides chimiques. Et que penser de tous ces produits chimiques se retrouvant dans nos assiettes ? Différentes recherches et plusieurs reportages relatent ces effets notamment en Inde où un mouvement se met en marche pour sortir les agriculteurs de ces cultures OGM.
Au moment où l’on réalise tout cela, il devient clair qu’il faut révolutionner nos techniques de production alimentaire. Il y a bien sûr l’agriculture biologique qui gagne du terrain, la permaculture qui fait tranquillement ses preuves, l’agriculture bio-intensive et l’aquaponie qui fait de plus en plus d’adeptes ! (suite…)
Dans beaucoup d’écovillages, le grand défi est de donner envie aux jeunes membres de rester pour s’impliquer dans leur communauté. Beaucoup de jeunes adultes ont envie de partir de leur écovillage pour expérimenter d’autres modes de vie. Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous mon expérience.
La deuxième édition du
Vous venez d’entendre le terme « écovillage » ? Vous venez de découvrir ce concept nouveau ? Vous cherchez un mode de vie différent, plus communautaire, plus écologique ? Alors, il vous faut connaître le réseau GEN.
Nous sommes à l’automne 2014. Le temps est pluvieux, mais des rayons de soleil percent à l’horizon. D’une oreille un peu endormie, j’écoute le roulement du train sur les rails. Cela fait une douzaine d’heures que je suis en voyage, et j’entame la dernière partie du trajet en direction du nord-est de l’Écosse. À l’horizon se dessinent des collines verdoyantes parsemées de troupeaux de moutons, quelques grands arbres et des falaises escarpées. Arrivée à la ville Forest, un autobus me conduit au petit village maritime de Findhorn. Coincé entre la baie et la mer, celui-ci se dessine sur les collines sablonneuses.